Mère de Dieu

MERE DE DIEU / LA MERE DE DIEU DU MAGNIFICAT

La mère de Dieu du Magnificat

A la droite du Christ se tient Marie, la Théotokos, « celle qui enfante Dieu ». Sa nature humaine, évoquée par la robe bleu-outremer, est recouverte d’un manteau pourpre et d’un voile rouge, couleurs de la royauté et de l’amour divins. Marie : image de l’humanité sauvée par le Christ et revêtue de l’Esprit. Ici, son visage encore jeune, penché vers son Fils, sa main droite qui Le désigne et le prie, son regard intériorisé sont ceux de la jeune fille enceinte chantant le Magnificat. 

« Le Seigneur fit pour moi des merveilles
Saint est son nom » C’est le cri de joie de Marie, et de toute femme lorsqu’elle apprend qu’une nouvelle vie lui est confiée. Dans le même chant, elle rend grâce à Dieu qui relève les humbles, comble de biens les affamés et se souvient de sa promesse envers son peuple…
Dans le cadre, deux femmes plus âgées, Anne la prophétesse et Elisabeth sa cousine, sont les témoins de sa prière et seront les premières à accueillir son Fils comme le Sauveur.

MERE DE DIEU / VIERGE DE TENDRESSE

La Mère de Dieu Eléousia (Vierge de Tendresse)

D’après une Icône très ancienne, la Mère de Dieu de Vladimir, cette représentation de Marie, tenant son fils du bras droit, tendrement enlacé, visage contre visage est la plus populaire des multiples images de la Vierge, que la piété orthodoxe a développées au cours des siècles.
Le regard intérieur de la Mère fait pressentir le destin tragique de l’enfant, avenir où se profile la croix. « Marie gardait toutes ces choses et les repassait dans son cœur ». Ainsi, toute femme, dans la joie de donner la vie, sait aussi qu’elle vient de mettre au monde un être mortel…
La robe rouge et or de Jésus, son geste plein d’amour et son visage empreint de maturité annoncent sa vocation royale et son ministère de guérison et de consolation.

MERE DE DIEU / LA CONSOLATA (VIERGE CONSOLATRICE)

La Consolata (Vierge consolatrice)
Détail d’une icône très ancienne mais plusieurs fois remaniée, vénérée dans la ville de Turin depuis le Vème siècle, Notre Dame de la Consolata.
La Consolata est la représentation d’un Dieu qui se fait proche, de l’Emmanuel qui vient sauver ce qui était perdu. Dieu se manifeste à l’humanité, représentée ici par Marie, qui l’accueille comme le don suprême, l’unique consolation. Sur l’icône orignale, on voit Marie qui porte l’Enfant sur son bras gauche, et le désigne de sa main droite, évoquant l’icône byzantine de la Mère de Dieu Hogiditria (Celle qui montre le chemin). Sans l’embrasser, sans le retenir, elle le présente à l’humanité : Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2, 5) Sur cette interprétation contemporaine, le doux visage de la Vierge exprime à la fois la grâce qu’elle a reçue et l’amour inconditionnel de la Mère pour son Enfant, reflet de l’Agapè, l’Amour divin que chante l’apôtre Paul dans sa lettre au Corinthiens (I Cor. 13)