Christs

CHRISTS / LE CHRIST DE SAINT FRANÇOIS

 Le Christ de Saint François

Inspirée du visage du Christ de l’icône de Saint Samien à Assise, François d’Assise priait devant cette image lorsqu’il a entendu une voix lui disant : « Va et rebâtis ma maison, qui tu le vois, tombe en ruine ! » Jésus le Crucifié est ici, avec ses yeux grands ouverts et sa couronne de gloire, le Christ Ressuscité, le Vivant. Son regard, à la fois grave et serein, se pose sur chacun de nous mais en même temps relie la terre au ciel, rappelant son rôle de médiateur entre Dieu et les hommes.

CHRISTS / LE CHRIST PANTOCRATOR

 Le Christ Pantocrator

Cette icône est l’icône centrale d’une série appelée  la Déïsis (Intercession) et inspirée d’icônes russes du XVIème siècle, issues d’une collection privée. Elles sont placées au centre de l’iconostase, cloison qui sépare le sanctuaire du reste de l’église orthodoxe. Elles sont parfois complétées par les icônes des apôtres et d’autres saints.
Le Christ apparaît au centre, entre Marie et Jean Baptiste. Plein de majesté, on l’appelle le Pantocrator : Le Tout-Puissant. Sur sa nature divine, symbolisée par sa tunique pourpre, il a posé le manteau bleu-vert de l’humanité. C’est l’Anthropos, l’Etre humain dans son entièreté, qui réconcilie en nous les parts masculine et féminine et nous rend capables de communion avec notre autre semblable. De sa main droite, il bénit. De la gauche il tient le Livre ouvert sur la Parole centrale de son enseignement :

« Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »
Dans le cadre, les Quatre Evangélistes attestent la vérité du message…

CHRISTS / LA SAINTE FACE

 La Sainte face
Inspirée du visage du Christ de l’icône de Saint Samien à Assise, cette icône est aussi une représentation fidèle de la Sainte Face. Selon plusieurs légendes chrétiennes, ce visage a été miraculeusement imprimé sur tissu et transmis au roi Abgar d’Edesse. Il fait partie des mystérieuses icônes acheiropoiètes (non faites de main d’homme) qui ont été vénérées en Orient et en France sous différentes appellations : Le Mandylion, Le voile de Véronique et le Suaire de Turin. Ces images ont été reproduites à l’infini par les iconographes à partir du Vè siècle, alors que les Evangiles ne donnent aucune description physique du visage de Jésus. Elles s’appuient sur la foi en l’Incarnation. Jésus, le Verbe Incarné dont parle le prologue de l’Evangéliste Jean se donne à voir à travers elles, sous la forme du visage du Crucifié Ressuscité.